En relisant les anciens articles de TMPP que j’avais recueillis lorsque je présidais l’association,
je me suis aperçue que beaucoup étaient encore d’actualité et permettaient de mieux
comprendre cet outil exceptionnel. Des scientifiques, des psychanalystes, des médecins
apportent un éclairage précieux sur la CF et la psychophanie dont la recherche a peu évolué
depuis 1993.
Dans de très nombreux articles le mot Communication facilitée (CF) est
utilisé à la place de celui de psychophanie (PPH) que je n’ai introduit qu’en
1998.
De même, le mot facilitateur a été remplacé par facilitant.
De nombreux
auteurs essaient de comprendre en quoi le geste de facilitation peut aider la personne à
désigner du doigt le matériel proposé. Si cette aide est indispensable pour faire de la CF
et gagner peu à peu en autonomie, elle n’est pas nécessaire pour ceux qui pratiquent
le PPH, puisqu’il s’agit d’une traduction par le facilitant de la pensée
que lui envoie le facilité.
Comment la parole vient aux
enfants ? (bulletin n°1 – avril 1996)
Anne-Marguerite Vexiau
Réflexions inspirées à
Anne-Marguerite Vexiau par sa participation à l’émission de Radio Notre-Dame « Le
bistrot de la vie » avec Bénédicte de Boisson-Bardies, auteur de « comment la
parole vient aux enfants » édité chez Odile Jacob.
La communication facilitée
est-elle un leurre ? (bulletin n°1- avril 1996)
Traduction
d’un article d’Arthur L. Schwallow
En soulignant
d’abord les nombreux cas où la communication facilitée a permis à une personne de
communiquer réellement, A.L. Schwallow examine ensuite les différents tests de validation de
la communication facilitée en expliquant l’échec de la plupart d’entre eux. Il conclut que
l’échec de certain d’entre eux ne peut pas justifier qu’on refuse aux personnes non verbales
leur seule chance de s’échapper de leur prison de silence.
Faut-il en
parler ? (bulletin n°3 – décembre 1996)
Extraits
d’une lettre de M.J. Martine
À la suite de
l’article de Pascal Senk dans « Psychologies » sur la CF, M.J. Martine, chimiste
de formation et cadre dans le textile, a écrit à Anne-Marguerite Vexiau pour la soutenir
dans sa lutte pour transmettre des idées qui heurtent. Mais “peu importe le scepticisme,
le sourire en coin ironique des incrédules empêtrés dans leurs croyances diverses. Seul
le sourire heureux de la personne qui peut enfin sortir de la souffrance, de la prison
de silence dans laquelle elle est enfermée, compte. Et cela seul justifie une vie de
combat“.
L’énigme de la
communication facilitée (bulletin n°4 –
mars 1997)
Conférence à la Sorbonne 1997 (AM Vexiau, JF Lambert, neurologue
Pr Olivereau, psychophysiologiste)
Le 5 février 1997, deux cent
vingt personnes se pressaient dans l’amphithéâtre Guizot de la Sorbonne pour assister
à la conférence organisée par L’U.I.P. Cette association, indépendante de toutes
attaches politiques, idéologiques ou confessionnelles, rassemble plusieurs dizaines de
personnalités scientifiques représentant de nombreuses disciplines. Elle constitue un
creuset exceptionnel de rencontres entre hommes de réflexion et hommes d’action. Elle
a pour objectif de donner à tous la possibilité de prendre connaissance des avancées de la
science contemporaine et de leurs implications.
Communication facilitée : une
interprétation par la contagion affective (bulletin n°6 –
septembre 1997)
Dr Philippe Wallon, médecin psychiatre
La
« contagion affective » est un véritable partage d’expérience. Peut-être cet outil de
communication peut-il expliquer la communication facilitée.
Peut-on expliquer les aspects
troublants de la CF par la contagion affective (bulletin n°7 –
décembre 1997)
Réponse d’Emmanuel Ransford, physicien, à
l’article de Philippe Wallon (bulletin n°6)
Les paradoxes de la
CF (bulletin n°9 juin -1998)
Pr. Jean-Michel
OLIVEREAU Institut de Psychologie Université René Descartes (Paris
V) Texte de la conférence donnée le 16 avril 1998 à l’Université de Naples
Organisée par l’association ANGSA avec le concours des Lions Clubs
Choisissons notre camp : acteur
ou spectateur (bulletin N°8 mars 1998)
Martine
Jeanvoine, chercheur indépendant, fait part de son expérience de la CF
et souligne qu’on ne peut rester spectateur critique et qu’on doit devenir
acteur.
Une approche de la conscience
par la Communication Facilitée (bulletin n°9 – juin 1998)
Exposé d’Anne-Marguerite Vexiau lors des rencontres francophones sur
l’approche scientifique de la conscience (n°9, juin 1998)
Anne-Marguerite
Vexiau souligne d’abord le contraste saisissant entre le comportement des personnes
présentant une déficience mentale et ce qu’ils peuvent exprimer en CF. Tout se passe comme
si la CF permettait « un désenclavement de leur conscience ». La CF met en
évidence des échanges inconscients entre facilitant et facilité et permet à la créativité de
deux êtres de se conjuguer. Elle met en lumière les liens télépathiques et le réseau
souterrain qui relie entre eux tous les êtres humains.
Face à une incrédulité
délibérée, on ne peut plus se taire (bulletin n°10 –
septembre 1998)
Rabbin Yechiel Menchem
Sitzman
Yechiel Menchem Sitzman, rabbin et physicien,
faire part de ses réflexions sur les mécanismes qui pourraient être à l’œuvre dans la CF. Il
affirme que nous devons reconnaître la télépathie et surmonter notre peur de l’incrédulité.
La CF et les personnes
autistes, faits, indices et hypothèses (bulletin n°10 – septembre
1998)
Bruno Gepner, psychiatre, docteur en neurosciences,
rappelle d’abord les travaux d’Eccles sur la conscience et le cerveau. Il analyse ensuite la
clinique de l’autisme infantile. Il rappelle les conclusions de son rapport de mai 1998 sur
la CF et la socialisation des autistes. Enfin, il propose quelques pistes d’explication de
la communication facilitée.
Questions réponses
(bulletin n°11- décembre 1998)
Anne-Marguerite Vexiau
répond à trois questions posées par un parent sur la difficulté de mettre en oeuvre la CF.
À
propos de la « cinquième rencontre » sur l’autisme (bulletin
n°11- décembre 1998)
Geneviève François, psychanalyste, fait
part de sa réaction après l’émission sur la 5 sur l’autisme.
Psychophanie : Un plongeon dans l’inconscient (bulletin n°13 –
juin 1999)
Conférence-débat organisée par l’association « spasmophilie et
sérénité »
Un plongeon dans l’inconscient, conférence d’Anne-Marguerite Vexiau.
Mon expérience en CF, témoignage de Geneviève Goreux-Marois, neuroendocrinologiste.
A propos de
psychophanie (bulletin n°14 – septembre 1999)
Martine
Jeanvoine, chercheur indépendant, apporte ici ses éclaircissements sur
le fonctionnement de la psychophanie.
Psychophanie : au-delà de l’influence,
une rencontre créatrice (bulletin n°15 décembre 1999)
Anne-Marguerite
Vexiau s’interroge sur la possibilité pour le facilitant de faire totalement
abstraction de sa propre personne. En fait, c’est la relation symbiotique qui se crée
entre facilitant et facilité permet l’expression en psychophanie et en fait la
richesse.
La Communication facilitée : un
espoir pour Alzheimer (bulletin n°15 – décembre 1999)
Deux
professionnels rendent compte de leur expérience dans un centre d’accueil
de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Être une personne
(bulletin n°16 – avril 2000)
Geneviève François,
psychologue et psychothérapeute, fait la distinction entre conscience cérébrale et
conscience transcendante. Elle explique comment les mots sont les outils privilégiés qui
font le pont entre les deux consciences.
Communication Facilitée : un
espoir fou pour les personnes murées dans le silence (bulletin n°17
– juin 2000)
Exposé d’Anne-Marguerite Vexiau à
la conférence organisée par TMPP n°17 – juin 2000
Anne-Marguerite
rappelle sa découverte de la CF et l’« espoir fou » aux deux sens du terme qu’elle
représente pour les personnes murées dans le silence. Elle souligne son apport thérapeutique
qui s’étend aussi aux personnes valides. Elle a appelé cette approche « psychophanie ». Les
productions écrites semblent être la résultante des consciences intriquées du facilitant et
du facilité. De ce fait, la psychophanie nécessite une grande intégrité et une vigilance
constante de la part du facilitant.
Témoignages, questions,
réponses: Réactions des
participants après l’exposé « un espoir fou ».
Après cet
exposé, les participants ont témoigné de leurs expériences en CF. Anne-Marguerite Vexiau a
répondu à leurs questions.
Questions sur la CF en
question (bulletin n°17- juin 2000)
Le Professeur Jean-Michel
Olivereau, ancien professeur de psychophysiologie souligne les
questions que pose la CF et la nécessité d’un dialogue lucide entre scientifiques et
tenants de la CF.
Science et intuition : vers une
intégration (bulletin n°18 – septembre 2000)
Emmanuel
Ransford, physicien, réfléchit sur l’opposition entre science et
intuition et souligne que, lorsqu’on atteint les limites du rationnel, il faut passer
outre.
La CF à la dérive
? (bulletin n°19 décembre 2000)
Anne-Marguerite
Vexiau part des résultats qu’elle observe pour faire des
hypothèses sur son mode de fonctionnement. Si l’on ne dit pas les choses ouvertement,
on ne comprendra jamais rien.
La
CF au-delà de notre « science » (bulletin n°19 – décembre
2000)
Thierry Vexiau, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, applique sa rigiueur
scientifique pour comprendre la CF. S’appuyant sur les travaux des scientifiques les
plus récents, il montre comment le cerveau du faciltant peut « réduire » (au sens de la
mécanique quantique) la pensée du facilité.
Toucher la profondeur est
thérapeutique (bulletin n°19 – décembre 2000)
Patrice
Le Roux, psychothérapeute, avait déjà perçu l’importance des
échanges inconscients entre le patient et son thérapeute avant de connaître la psychophanie.
Celle-ci lui a ouvert une nouvelle porte. Mettre des mots sur ce que l’on ressent est
thérapeutique, à plus forte raison pour le prisonnier mutique.
La CF : son introduction au
département socio-éducatif de l’institution de Lavigny en Suisse (bulletin
n°22 – septembre 2001)
Le groupe « ressources » de l’institution
expose le cadre dans lequel il a mis en place la CF dans l’institution.